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Storia ambientale: una call bandita dall’Università di Lione. Deadline: 20 novembre

E’ bandita dall’Università di Lione  una Call for Papers sul tema: “Ecrire l’histoire environnementale au XXIe siècle: sources, méthodes et pratiques”. Organiser: le RUCHE (Réseau Universitaire de Chercheurs en Histoire Environementalle). Si terrà i prossimi 13-15 giugno 2018 a Lione. Deadline for proposals: 20 November 2017.

 

Le RUCHE fête ses dix ans ! À cette occasion, il invite les chercheurs et les chercheuses dont les recherches concernent l’environnement à confronter méthodes et pratiques.

Appel à communications
Colloque international du RUCHE
Ecrire l’histoire environnementale au XXIe siècle: sources, méthodes et pratiques

Relations de l’homme à son environnement naturel et aux autres êtres vivants ; production et traitement des déchets ; mobilisation et consommation de l’énergie ; nuisances et pollutions industrielles, agricoles et domestiques et leur impact sur la santé et les milieux ; usages et gestion des forêts, des littoraux, des espaces montagnards, des zones humides et des communs ; environnement urbain ; relation aux rivières ; environnementalisme ; catastrophes naturelles ou d’origine anthropique, climat, impact des grands aménagements… Les objets de l’histoire environnementale sont variés et les méthodes pour les aborder ne le sont pas moins. Depuis une douzaine d’années maintenant, les travaux et les publications d’histoire environnementale se sont multipliés en France, les contacts avec les chercheurs et les chercheuses d’autres pays travaillant dans ce champ également.

Certains des objets qu’elle étudie étaient, certes, considérés depuis longtemps par la géographie, l’histoire rurale ou d’autres disciplines, mais les questionnements ont été renouvelés et élargis, notamment à la lumière des problèmes de « soutenabilité » que posent les choix techniques et les modèles économiques de développement apparus à la fin du XVIIIe siècle, intensifiés et mondialisés au XXe siècle. Face à des questions aussi complexes, les chercheurs en histoire environnementale savent qu’aucune discipline ne peut prétendre, à elle seule, faire le tour des problèmes ni répondre à toutes les questions. Pluri- ou interdisciplinarité sont ici plus indispensables encore que dans d’autres domaines de la recherche en histoire. Interdisciplinarité entre sciences humaines et sociales, mais aussi entre disciplines relevant de traditions encore plus éloignées : sciences de la vie, de la nature, de la matière.

Pour ne prendre qu’un seul exemple, peut-on écrire l’histoire des pollutions induites par certaines activités humaines séculaires, la nature de leurs rejets dans l’air, dans l’eau ou dans le sol sans chercher à comprendre l’évolution des procédés de production et donc souvent de la chimie elle-même, ou sans notion d’éco-toxicologie ? Cette même histoire ne gagne-t-elle pas à s’associer aussi à ceux qui tentent d’estimer ce que les écotechnologies peuvent faire aujourd’hui pour remédier, au moins partiellement, aux dégâts issus du passé qu’elle étudie, faisant ainsi un lien utile entre passé, présent et futur ? Les questions environnementales sont des questions hybrides, à la fois sociales, économiques et culturelles, naturelles et techniques, qui ne peuvent être traitées valablement par une seule discipline, aucune d’entre elles n’étant apte à saisir toutes les dimensions des problèmes.

Cependant, comme l’expérience des réseaux pluridisciplinaires du CNRS l’a montré depuis le début de ce siècle, la pratique de l’interdisciplinarité est un défi souvent difficile à relever. Les difficultés tiennent aux spécificités de disciplines qui se sont parfois constituées en opposition les unes aux autres, chacune ayant son vocabulaire spécifique, sa façon d’aborder les problèmes, de poser ses questions et d’apporter la preuve. Elles tiennent également à l’usage de certains types de sources, aux durées que celles-ci permettent d’étudier, et donc à la nécessité, pour travailler ensemble, d’emboîter des échelles de temps très différentes les unes des autres, allant de quelques millénaires à quelques années. À l’intérieur même des frontières disciplinaires, un fossé sépare (plus ou moins nettement selon les périodes) ceux et celles qui travaillent à partir de sources écrites ou orales et ceux qui travaillent à partir des « archives du sol », quelle que soit la méthode qu’ils emploient pour les faire parler. Surmonter ces difficultés fait partie des défis qu’il nous faut relever pour bénéficier de la richesse d’un regard multidisciplinaire sur des objets d’étude aussi complexes que ceux auxquels nous confronte l’environnement.

Pour ses dix ans, le Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale (RUCHE) invite les chercheurs de toutes disciplines travaillant sur des sujets en rapport avec l’environnement à réfléchir aux sources, enjeux et méthodes disciplinaires, pluridisciplinaires et interdisciplinaires qui nous permettent d’enrichir nos connaissances dans les domaines évoqués ci-dessus. Ce colloque est né à l’initiative d’historien.nes du RUCHE mais il espère intéresser des chercheurs et chercheuses largement au delà de la seule discipline historique, des périodes récentes et même des sciences humaines et sociales. Des propositions émanant de toutes disciplines seront les bienvenues, sous la seule condition qu’elles touchent à l’histoire environnementale. Les organisateurs espèrent que les propositions reçues lui permettront de mettre la rencontre entre disciplines au coeur de ses sessions.

Ses objectifs seront de :

* faire un bilan des principaux apports et des renouvellements scientifiques récents, par les objets ou par les approches, en mettant en valeur les acquis d’expériences importants, mais également, le cas échéant, en discutant les éventuels motifs de déception ou les difficultés rencontrées dans la pratique de l’interdisciplinarité. Comment les projets sont-ils conçus ? Cherche-t-on et parvient-on à croiser les disciplines, plutôt qu’à les juxtaposer ? Quelle plus-value ce croisement apporte-t-il pour nos connaissances ?

* explorer des fronts pionniers ou les fronts négligés de la recherche en histoire environnementale, celle-ci étant conçue au sens très large d’approche, attentive à la temporalité, des interactions entre les sociétés et leur environnement.

* réfléchir aux usages actuels des différents types de sources, à leurs apports respectifs, aux problèmes que posent leurs croisements. Comment historiens, géographes, archéologues, chercheurs en écologie historique, etc., peuvent-ils dialoguer et enrichir mutuellement leurs pratiques ? Comment faire s’emboîter les différentes échelles de temps et d’espaces ?

* discuter l’utilité sociale de l’histoire environnementale. Très tôt, aux États-Unis, ce champ a participé à la « public history », une forme de science échangeant avec les collectivités publiques et cherchant à répondre à leurs besoins. Qu’en est-il en France où certains projets sont financés par un partenariat d’acteurs publics et privés ? Comment répondre aux demandes des acteurs du territoires, des élus pour que l’histoire environnementale contribue plus sûrement aux prises de décisions ? Quels problèmes spécifiques sont posés par la collaboration entre scientifiques et acteurs publics ? Quel langage adopter pour se comprendre ? À quelles limites se heurte, le cas échéant, la volonté d’utilité sociale de la recherche ?

Nous invitons les chercheurs et chercheuses intéressé.e.s à faire circuler cet appel dans leurs propres réseaux disciplinaires.

Conférenciers invités :

Christoph Bernhardt, Leibniz-Institut für Raumbezogene Sozialforschung, Berlin-Erkner (histoire urbaine et environnementale)

Martin Schmid, Alpen-Adria-Universität Klagenfurt in Wien (histoire du Danube et des cours d’eau)

Petra van Dam, Vrije Universiteit Amsterdam (histoire de l’eau à l’époque moderne)

Les propositions, de 5 000 signes maximum, devront être accompagnées de quelques lignes de présentation de leur(s) auteur(s) et adressées à Stéphane Frioux, stephane.frioux@univ-lyon2.fr

Date limite d’envoi des propositions : 20 novembre 2017

Une réponse sera donnée aux auteurs avant la fin de l’année 2017 après examen de leur proposition par le comité scientifique.

Les organisateurs sont en train de réunir les financements nécessaires au colloque. Ils espèrent être en mesure de prendre en charge l’hébergement des communicants mais ne pourront pas rembourser les frais de déplacement que les participants devront donc financer par eux-mêmes.

Comité d’organisation

Martine Chalvet, historienne, maître de conférences à Aix-Marseille Université, UMR TELEMME.

Florian Charvolin, sociologue, directeur de recherches au CNRS, Centre Max Weber.

Pierre Cornu, historien, professeur à l’université Lyon 2, Laboratoire d’études rurales.

Thierry Coanus, anthropologue, chargé de recherches à l’ENTPE, UMR Environnement Ville Société.

Marylise Cottet, géographe, chargée de recherches au CNRS, UMR Environnement Ville Société.

Anne Dalmasso, historienne, professeure à l’Université Grenoble-Alpes, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA).

Stéphane Frioux, historien, maître de conférences à l’université Lyon 2, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), vice-président du RUCHE.

Nicolas Jacob, géographe, maître de conférences à l’université Lyon 2, UMR Archéorient.

Gwenaëlle Legoullon, historienne, maître de conférences à l’université Lyon 3, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA).

Geneviève Massard-Guilbaud, historienne, directrice d’études à l’EHESS, Centre de Recherche sur l’Environnement et le Développement (CIRED).

Charles-François Mathis, historien, maître de conférences à l’université Bordeaux-Montaigne, CEMC, président du RUCHE.

Comité scientifique

Mathieu Arnoux, historien médiéviste, Université Paris-Diderot/EHESS (sous réserve)

Philippe Barral, archéologue du monde celtique, professeur à l’Université de Franche Comté, directeur de la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement C.-N. Ledoux.

Sabine Barles, urbanisme-aménagement, professeure à l’Université Paris I, UMR Géographie-Cités.

Corinne Beck, historienne médiéviste et archéologue, professeure à l’Université Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, directrice du Laboratoire CALHISTE.

Stéphane Frioux, historien contemporanéiste, maître de conférences à l’Université Lyon 2, UMR LARHRA.

Marc Galochet, géographe, professeur à l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, laboratoire CALHISTE.

Didier Galop, géographe, directeur de recherches CNRS, directeur du laboratoire GEODE (Université Toulouse Jean-Jaurès), directeur de l’Observatoire Hommes Milieux du Haut-Vicdessos.

Anne Marie Granet-Abisset, historienne, Professeure à l’Université Grenoble-Alpes, UMR LARHRA.

Geneviève Massard-Guilbaud, historienne contemporanéiste, directrice d’études à l’EHESS, CIRED.

Charles-François Mathis, historien contemporanéiste, maître de conférences à l’Université Bordeaux-Montaigne, CEMC.

Raphaël Morera, historien moderniste, chargé de recherches CNRS au CRH (Centre de Recherches Historiques).

Richard Oram, historien médiéviste, University of Stirling (sous réserve)

Giacomo Parrinello, historien contemporanéiste, assistant professor en histoire de l’environnement, Sciences Po Paris, Centre d’histoire de Sciences Po.

Dieter Schott, historien contemporanéiste, TU Darmstadt (sous réserve)

Tim Soens, historien médiéviste, professeur à l’Université d’Anvers.

Mathias Tranchant, historien médiéviste, Université de La Rochelle, UMR LIENSs (Littoral, Environnement et Sociétés)

Et les membres du CA du RUCHE

***

For its 10th anniversary, le RUCHE (French branch of the ESEH) invites all the researchers who work on the environment to reflect on their methods and practices.

Call for papers:
International Conference of the RUCHE
Writing Environmental History in the 21st century: Sources, Methods and Practices

The relationships between humans and their natural environment and other living beings; the production and treatment of waste; the mobilization and consumption of energy; industrial, agricultural, and domestic nuisances and their impact on health and the environment; the uses and management of forests, coastlines, mountains, swamps and commons; urban environments; relationships to rivers; environmentalism; natural or human-caused catastrophes; climate change; consequences of major developments, etc. The objects of environmental history are varied and so are the methods that have been developed to analyze them. In the past decade, the number of publications on environmental history in France has soared and contacts with researchers in other countries working on similar topic have multiplied.

While scholars — geographers, rural historians, etc. — had already paid attention to some of these objects in the past, environmental history has helped renew and broaden our understanding of these issues, in particular in light of the “sustainability” challenges prompted by the technical choices and economic models of development that appeared at the end of the 18th century and which intensified and spread globally in the 20th century. Faced with such incredibly complex questions, environmental historians are aware that no single discipline can pretend to ask and answer all our questions. Where the environment is concerned, trans- or interdisciplinarity is even more essential than it is for other topics of historical research. Moreover, interdisciplinarity, where the environment is concerned, does not simply entail forging connections between the human and social sciences but, more crucially, with disciplines that are even more foreign to historians, such as biology, ecology, and geology.

Take this example: is it even possible, today, to write the history of pollution — of the effluents discharged in our air, water, and soils — without trying to understand the evolution of production processes and, thus, the evolution of chemistry itself? Or without using any notion of eco-toxicology? Moreover, shouldn’t such a history of pollution enter into a dialogue with those who work on green technologies to remedy, if only partially, the damages caused by humans in the past and, in that way, contribute to weaving together the past, the present and the future? Environmental questions are fundamentally hybrid: they touch on social, economic, cultural, natural and technical issues and thus cannot be studied solely by one discipline. In order to include all these dimensions, inter and trans-disciplinarity is essential.

However, as the experience of interdisciplinary projects led within the CNRS (the French national scientific research center) has shown in the last decades, it remains difficult to produce truly interdisciplinary work. Difficulties stem from the specificity of scientific disciplines, which, for some of them, were shaped in opposition to others and which have their own vocabulary, methods, and questions. The different types of data used compound these difficulties as they usually mean scientists work on very different time scales, from a few years to thousands of years. Moreover, within each discipline, a gap (more or less wide depending on the periods under study) tends to separate scholars who work with written and oral sources and those who use “data from the ground,” whatever the method they use to analyze them. Overcoming these difficulties is a necessary step if we want to benefit from a true interdisciplinary approach to complex environmental problems.

For its tenth anniversary, the Academic Networks of Environmental Historians (Réseau universitaire de chercheurs en histoire environnementale) invites researchers from all disciplines who work on the environment to reflect on the sources, practices and methods that can help us gain greater knowledge of shared topics of interest. While this conference is initiative by the historians of RUCHE, we hope to receive papers from scholars from other disciplines and working on different periods. Proposals from all disciplines are welcome as long as they concern, one way or another, environmental history. The organizers hope that the proposals will allow for interdisciplinary discussions within each session.

The conference’s objectives are:

* Assess and discuss the main scientific innovations and projects that have recently advanced the case for interdisciplinarity in the study of environmental history. We are interested in all kinds of projects (interdisciplinary methods or objects) and in particular in the participants’ experiences, whether positive, challenging or disappointing in this domain. How were those interdisciplinary projects conceived? Do scholars manage to cross disciplinary approaches (rather than simply juxtapose them)? What do we learn from transdisciplinary research?

* Explore new research directions and unexplored topics in environmental history, conceived broadly as the analysis of the evolving interactions between human societies and their environments.

* Reflect on how we use sources (oral, written, or extracted from the earth); how different kinds of data can yield different kind of knowledge and how best to combine them. How can we ensure that historians, geographers, ecologists, etc. enter into a fruitful dialogue that could enrich their respective practices? How can we address the different scales of time, make different temporalities fit together?

* Evaluate and question the social utility of environmental history. Early on in the US, the field contributed to “public history,” a type of science aimed at creating a dialogue with public entities and responding to their needs. What about France where some projects are funded by public-private partnerships? How can we foster collaboration between science and society and more visibility for scientific research findings? Which scientific problems emerge when public actors and scientists collaborate? What are the limits to this approach?

We encourage interested researchers to circulate this call for papers within the networks of their own discipline.

Conference Keynotes by:

Christophe Bernhardt, Leibniz-Institut für Raumbezogene Sozialforschung, Berlin-Erkner

Martin Schmid, Alpen-Adria-Universität Klagenfurt in Wien

Petra van Dam, Vrije Universiteit Amsterdam

Proposals should be no more than 5 000 characters and should be accompanied by a short bio paragraph of the author(s). They should be addressed to Stéphane Frioux at stephane.frioux@univ-lyon2.fr

Deadline to send paper proposals: November 20, 2017

Proposals will be evaluated by the scientific committee and decisions will be made before the end of the calendar year.

The organizers are currently finalizing the conference’s funding and hope to cover the accommodations of all participants. However, participants will have to cover their trip expenses to travel to Lyon.

Organization committee

Martine Chalvet, historian, Associate Professor at Aix-Marseille Université, UMR TELEMME

Florian Charvolin, sociologist, Senior Researcher at CNRS, Centre Max Weber

Pierre Cornu, historian, Professor, Lyon 2, Laboratoire d’études rurales

Thierry Coanus, anthropologist, Researcher at ENTPE, UMR Environnement Ville Société

Marylise Cottet, geographer, Researcher at CNRS, UMR Environnement Ville Société

Anne Dalmasso, historian, Professor at Université Grenoble-Alpes, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA)

Stéphane Frioux, historian, Associate Professor at université Lyon 2, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), vice-président du RUCHE.

Nicolas Jacob, geographer, Associate Professor at université Lyon 2, UMR Archéorient

Gwenaëlle Legoullon, historian, Associate Professor at université Lyon 3, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA)

Geneviève Massard-Guilbaud, historian, senior researcher at EHESS, Centre de Recherche sur l’Environnement et le Développement (CIRED).

Charles-François Mathis, historian, Associate Professor at Université Bordeaux-Montaigne, CEMC, president of RUCHE.

Scientific committee

Mathieu Arnoux, historian, medievalist, Université Paris Diderot/EHESS (to confirm)

Philippe Barral, celtic world archeologist, Université de Franche Comté, director of the Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement C.-N. Ledoux.

Sabine Barles, geography and urban planning, professor at Université Paris-I.

Corinne Beck, historian, medievalist and archeologist, professor at Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, head of the Laboratoire CALHISTE.

Stéphane Frioux, historian, modern history, maître de conférences at Université Lyon 2, LARHRA.

Marc Galochet, geographer, professor at the Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, laboratoire CALHISTE.

Didier Galop, geographer, Toulouse Jean-Jaurès University, head of the laboratoire GEODE, head of l’Observatoire Hommes Milieux du Haut-Vicdessos.

Anne Marie Granet-Abisset, historian, modern history, Professor at Université Grenoble-Alpes, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA).

Geneviève Massard-Guilbaud, historian, modern history, directrice d’études at the EHESS and CIRED.

Charles-François Mathis, historian, modern history, maître de conférences at Université Bordeaux-Montaigne University, CEMC.

Raphaël Morera, historian, early modern history, chargé de recherche au CRH (Centre de Recherches Historiques).

Richard Oram, historian, medieval and environmental history, University of Stirling (to confirm)

Giacomo Parrinello, historian, modern history, assistant professor en histoire de l’environnement, Sciences Po Paris ; Centre d’histoire de Sciences Po.

Dieter Schott, historian, modern history, TU Darmstadt (to confirm)

Tim Soens, historian, medieval history, professor at the University of Antwerp.

Mathias Tranchant, historian, medievalist, University of La Rochelle, UMR LIENSs (Coastline, Environment and Societies)

and the RUCHE Board members.